30 sept et Ier octobre 2022 - Recueil de la parole du mineur victime ou témoin de violences

Accréditation confirmée auprès de la Commission Fédérale de Médiation.    En cours auprès de l'INAMI.

 

PRESENTATION DE LA FORMATRICE

Madame OUNIFI partagera avec nous sa réflexion et sa longue expérience dans le domaine du recueil de la parole du mineur. Elle est Consultante et Coordinatrice nationale du projet « Audition des mineurs » à la Police Judiciaire Fédérale-Direction Centrale de la Police Technique et Scientifique, en charge de la gestion stratégique, tactique et opérationnelle des réseaux TAM (Techniques auditions de mineurs témoins et/ou victimes). 

La formation se veut interactive et répondra aux questionnements des différents acteurs de terrain.

 

 

◊ PRESENTATION ET OBJECTIFS DE LA FORMATION 

    Les violences faites aux mineurs (enfants et adolescents) sont à l'origine de troubles psychotraumatiques pouvant se révéler très graves et marquer profondément le développement de leur personnalité. D’innombrables études scientifiques font le lien entre les violences subies (agression sexuelle, agression physique et autres maltraitances) et divers troubles psychiatriques : dépression, troubles anxieux, comportements agressifs et violents, troubles émotionnels, difficultés relationnelles, difficultés scolaires, abus de toxiques, conduites suicidaires, etc. 

    La prévention de ces troubles passe par le repérage précoce des violences subies. Dans ce contexte le recueil de la parole d'un mineur prend toute son importance car il est souvent le seul témoin de son vécu. Parvenir à recueillir un témoignage complet, exact et fiable, notamment auprès des enfants, constitue un défi de taille pour les professionnels. 

    Jusqu'il y a peu, la parole du mineur était ignorée, mettant à mal sa protection et sa prise en charge judiciaire. Le mineur n’avait tout simplement pas droit à la parole : on pensait et on décidait pour lui. Il était inconcevable qu’il soit interrogé par un juge, un policier, ou un avocat. Le statut du mineur a heureusement évolué. Il est maintenant parfois cité dans des affaires familiales et judiciaires. Cependant, bien que le nombre de mineurs victimes de violences ne cesse de croître, le nombre de plaintes classées sans suite reste considérable sous prétexte que les preuves ne sont pas probantes.

    Le recours systématique de certains experts au syndrome d’aliénation parentale et d'allégations de maltraitance, notamment de la part de la mère dans les cas de divorces conflictuels et conflits de droit de garde, remet en cause la crédibilité des mineurs, et ce particulièrement en cas de violences sexuelles.

    Discréditer la parole de l'enfant victime et conclure de manière erronée qu’il n'est pas agressé ou que ses propos sont peu fiables, lui porte préjudice et l'expose à subir de nouvelles violences. A contrario, les fausses allégations vont entrainer des conséquences potentiellement traumatiques chez les mineurs non abusés dont l'intimité vole en éclat à la suite des différentes expertises médico-légales. Par ailleurs, accuser injustement un présumé agresseur va avoir des répercussions sur la vie personnelle, familiale et professionnelle de ce dernier.

 

 Objectifs de la formation : 

 

-  La formation s'adresse aux professionnels du secteur médico-psycho-social en charge de la protection des mineurs. Elle vise à améliorer leurs pratiques lors du recueil de la parole d'un mineur victime ou témoin, à la recherche de la preuve qui permettrait une prise en charge judiciaire optimale. La fiabilité des récits recueillis aura des conséquences fondamentales pour la poursuite de la procédure, notamment au stade de l'enquête préliminaire. Si la formatrice met l'accent sur la prise en charge de l'enfant, elle développera également les spécificités liées à l'adolescent.

-  Déchiffrer le discours de l'enfant passe par la connaissance de son niveau de développement au plan psychomoteur, psychosexuel, affectif, cognitif et langagier, non seulement au moment des actes qu'il aurait subi mais également au moment de leur restitution.

-  L'adulte en charge du recueil de la parole de l'enfant doit avoir une connaissance du processus mnésique et des facteurs éventuels qui peuvent influencer la mémoire. Les connaissances actuelles sur la mémoire de l'enfant, sa suggestibilité et ses capacités développementales seront présentées et discutées.

-  La technique proposée pour le recueil de la parole contient une série de questions ouvertes non suggestives qui permettent d'obtenir une plus grande quantité d’informations. La sollicitation de la mémoire libre (mémoire de rappel) s’inscrivant plus dans la réalité des faits, augmente la fiabilité des réponses obtenues, et ce contrairement à la mémoire de reconnaissance essentiellement induite par des questions suggestives.

-  A l’issue de la formation, les professionnels formés à cette technique non suggestive du recueil de la parole du mineur, auront une meilleure idée de ce qu'ils doivent faire sur le terrain. Ils pourront ainsi intervenir de manière plus efficace pour faire entendre sa voix. Le travail de réseau entre les différents acteurs de terrain ainsi qu'une meilleure collaboration sont indispensables pour briser la loi du silence et faire diminuer le nombre de dossiers classés sans suite. C'est à partir de la sanction du crime ou du délit que peut s'opérer pour la victime un lent travail de reconstruction.

 

    ◊ PROGRAMME DE LA FORMATION     :       voir le pdf téléchargeable en début de texte.

 

    ◊ MOYENS PEDAGOGIQUES

- Exposés théoriques, présentation powerpoint,

- Vidéos       - Echanges interactifs avec les participants

                      - Exercices pratiques 

 

    ◊ PUBLIC CIBLE

Professionnels du secteur médico-psycho-social : médecins (pédopsychiatres, psychiatres, internes en psychiatrie), psychologues, juristes, médiateurs, assistants sociaux, éducateurs. 

 

    ◊ DATE et LIEU de la formation  

La formation a lieu sur deux jours (soit 14h de cours) les     VENDREDI   30 septembre et SAMEDI Ier octobre 2022.

Horaires : de 09h à 17h00.

Accueil : à partir de 08h30.

Lieu de la formation  :                A notre adresse :     Centre du Psychotrauma Montoyer

                                                                                            1 rue Montoyer       (Maison des Ailes 4ème étage / ascenseur)

                                                                                            1000 Bruxelles

Accès :        SNCB / Gare du LUXEMBOURG + 7 min à pied.

SNCB / GARE DU MIDI/NORD + METRO ligne 2 & 6 > station TRONE, Quai sortie « Montoyer » 30m.

 

 

     ◊ FRAIS  et  MODALITES D'INSCRIPTION

                    

Particulier    -     Profession libérale, asbl,

                                                                                                   organisme tiers, institution,

employé

       Virement reçu jusqu'au 31 août :                    370 €*           420 €

       Virement reçu à partir du Ier septembre :      420 €             470 €

 

               Les tarifs comprennent : l'enseignement pédagogique, le lunch (sandwichs, boissons ,…) et les pauses café.

               * Une réduction de 10 % est appliquée pour les particuliers anciens étudiants du centre ; soit 333€ et 378€.

 

 

1. Le montant est à verser sur le compte :                            BE52 3631 6842 7709 -   BIC : BBRUBEBB

à l'adresse de :                      « Montoyer Dr Kadi psychiatre srl »

Communication :                Votre Nom et Prénom + CM-FOR2209

2. Nous faire parvenir un eMail ( formation@centremontoyer.be) annonçant votre paiement et complété par les éventuelles coordonnées de facturation complètes, ainsi que votre fonction. 

A réception de votre virement, un mail confirmant votre inscription vous sera envoyé.

• Attention : le nombre de place est limité à 45 places.

 

◊ ACCREDITATIONS  et ATTESTATIONS :

 

- Demande d'accréditation en cours auprès de la Commission Fédérale de Médiation

   pour 12h d'éducation permanente.

- Demande d'accréditation en cours auprès de l'INAMI.

- Une attestation de présence est délivrée sous réserve de participation complète aux deux journées de formation.

 

   ◊ CONDITIONS GENERALES

a) Modifications :

• Les organisateurs se réservent le droit de modifier le lieu de la formation, le déroulement ainsi que le contenu du programme, de reporter ou d’annuler la formation si par exemple le nombre de participants n’est pas atteint.

• Suite à un cas de force majeure (exemple : Corona Virus) le centre Montoyer ne pourra être tenu légalement responsable en cas d’annulation, de report, ou de déplacement de la formation.

• En cas d'annulation les candidats seront intégralement remboursés de leur droit d’inscription, à l’exclusion de tous autres dommages.

 

b) Annulation par le candidat :

Le candidat annonce son annulation par un écrit (e-mail) qui sera confirmée par retour. Un montant de 80% du montant de l’inscription est remboursé en cas d’annulation avant la date limite fixée au 14 septembre 2022 minuit, à l’exclusion de tout autre frais. Passé cette date aucun remboursement ne sera effectué, sauf accord convenu.

 

c) Droits d’auteurs :

Les droits d’auteurs ne sont pas transférés aux participants et restent la propriété de leurs auteurs. Le candidat s’interdit un usage autre que celui nécessaire dans le strict cadre de la formation. Les actions suivantes ne sont donc pas autorisées : reproduire, directement ou indirectement, en totalité ou partiellement, adapter, modifier, traduire, commercialiser et diffuser à tout tiers les supports de cours sous tous formats mis à sa disposition.

 

 >> Votre inscription confirme l'acceptation des conditions générales.

 

 

Organisation et contact :

 

  • Centre du Psychotrauma Montoyer          représenté par le docteur Nadia KADI - VAN ACKER 

 

      0473 244 047         ( à partir de l'étranger : 00 32 473 244 047)

 

        formation@centremontoyer.be

   

   •  Contact administratif  / après 17h :  0473 526 975  ( à partir de l'étranger : +32 473 526 975 )    

 

document v3.1   24/4/22

       

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